tag:blogger.com,1999:blog-82947649163890193502024-02-20T07:28:12.396+01:00Vu au CinémaNe mâche pas. Ne déflore pas. N'en rajoute pas.Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.comBlogger225125tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-21879449948477436462011-09-08T12:51:00.010+02:002012-02-21T16:57:11.143+01:00R.I.F. (Recherches dans l'Intérêt des Familles)
Un ciel gris comme le parking où se font face deux hommes armés, l'un braquant une otage. Le premier dit qu'il est flic. Le second dit qu'il va buter la femme. Un coup de feu. Puis un autre. Le flic va bien, il part en vacances. La bande-annonce enlève son intérêt aux 20 premières minutes du film. Autant le savoir. En même temps, sans cette bande-annonce, je ne me serais certainement pas Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-24926076220852058032011-09-03T21:47:00.010+02:002012-02-21T16:57:11.156+01:00MelancholiaLa peau claire, les yeux pâles, elle semble regarder derrière moi. Au ralenti. Trop d'ombres dans un jardin, un tableau de chasse, une mariée dans un ruisseau, un cheval qui s'affale. Une planète se rapproche de la Terre. Trop de soleils dans le ciel, de l'électricité dans l'air. Plus de Terre. Cette introduction en slow-motion (ralenti extrême) raconte tout. Il faudra néanmoins deux heures pourManuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-18691153602210719582011-08-22T12:51:00.013+02:002012-02-21T16:57:11.130+01:00Tu seras mon filsSoleil de fin d'été, les vendanges approchent. Paul, l'irascible propriétaire du vignoble, se fait des cheveux blancs. Car l'absence de son éternel bras droit, engourdi par la maladie, met en péril la production. Paul a bien un fils, prêt à rendre service, mais... Je ne suis pas très pinard, histoires familiales ou drames du terroir. Pourtant, sans doute hypnotisé par le regard argenté de Niels Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-88068304127872152322011-02-06T18:01:00.006+01:002012-02-21T16:57:11.426+01:00L’avocatUn visage ensanglanté. Une sirène d'ambulance. Un brancard qui rue. C’est le corps de Léo qu’on transporte au bloc opératoire. Il se souvient du jour tant attendu où il est devenu un avocat. Un jour plein de promesses... J’ai décidé de faire confiance à Benoît Magimel, acteur dont je considère qu’il a souvent, par son talent, sauvé (du bûcher) des productions très oubliables. Heureusement pour Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-33039951368039249092011-02-06T16:26:00.004+01:002012-02-21T16:57:11.183+01:00Au-delà [Hereafter]Le soleil tropical pénètre leur chambre d'hôtel. Elle s'affaire tandis qu'il s'affaisse. Le temps pour elle de jouer la touriste et pour lui de s'assoupir, l’océan fomente une gigantesque déferlante. Passée cette scène inaugurale à couper le souffle, la thématique-titre du film se dévoile progressivement. Autour d'elle, trois histoires inégales, trois parallèles que la narration alourdira d'une Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-1538945039859850782011-01-18T14:57:00.006+01:002012-02-21T16:57:11.103+01:00The Green HornetUn superman en plastique se reflète dans la portière d’une limousine. Le jeune passager s’en va se faire sermonner par le puissant propriétaire d’un journal local, son père, qui n’a pas que ça à faire. Scène suivante: vingt ans après... Cette nouvelle variation sur le thème du super héros choisit rapidement le camp de l’humour. Je me régale donc de cette bonne farce qui mêle délire verbal et gagsManuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-75892969752104602272011-01-11T03:02:00.003+01:002012-02-21T16:57:11.351+01:00Encore un baiser [Baciami]Il y a trois ans, Carlo en avait trente-sept. Il collectionnait les conquêtes, sans doute pour oublier l’échec de son mariage avec Giulia, la mère de leur enfant. Aujourd’hui, il pense à vivre avec Anna, vingt-cinq ans, les cheveux au vent. La si lyrique langue italienne, des comédiens sympathiques, une atmosphère nostalgique, de lumineuses musiques; je me jette avec plaisir dans cette histoire Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-74203778777590423852011-01-07T01:47:00.004+01:002012-02-21T16:57:11.309+01:00SomewhereLe bolide vrombit lorsqu’il traverse l’écran. La voiture s’arrête. Son coeur rouge. Le conducteur en sort; démarche désabusée, mine grise, lunettes noires. Plus tard, il se casse le poignet et somnole devant une paire de paires de seins professionnelles. Les premières scènes m’intriguent. Esquissant la géographie d’un microcosme comprenant Hollywood et Beverly Hills, la réalisatrice immortalise Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-73351087472449062422010-10-12T17:48:00.003+02:002010-12-08T18:23:56.530+01:00SaltDans une prison nord-coréenne, une américaine subit un panel de cruelles tortures. Elle dit tout haut qu’elle ne sait rien, puis elle le dit tout bas. Son calvaire s’achève lorsqu’on la libère. En fait, elle savait un peu. Qu’une femme tienne le rôle-titre de ce film d’espionnage n’implique ici aucune subtilité. Le postulat énoncé, l’action prédomine et la production ne lésine ni sur les cascadesManuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-81754574103091449702010-08-24T11:08:00.001+02:002010-12-08T18:23:56.557+01:00Le Dernier maître de l’air [The last Airbender]Sur un coin de banquise, deux adolescents. L’un: chasseur; l’autre: sa soeur. Celle-ci fait des boules de neige sans les mains. Elle est un maître de l’eau. Avec le maître de l’air, elle pourra faire de l’eau gazeuse. Dire que ça commence mollement serait un doux euphémisme. Dire que cela devient finalement palpitant serait un pieux mensonge. Dire que les lunettes 3D me font mal au nez serait Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-70075322869955284272010-08-24T10:39:00.005+02:002010-12-08T18:23:56.585+01:00Tamara DreweLa campagne anglaise verdoie et les vaches broutent sous le regard hagard de quelques écrivains en mal d’inspiration. Laissant son épouse au four et au moulin, le maître des lieux, auteur à succès, s’en va fourrer sa maîtresse. Cette comédie «si britannique» a de nombreux atouts pour me séduire. D’abord son sympathique décor bucolique. Puis ses protagonistes cinglés. Son humour cinglant. Enfin, Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-47635293374573445172010-08-24T10:19:00.001+02:002010-12-08T18:23:56.612+01:00Millenium 3 - La Reine dans le palais des courants d’air [Luftslottet som sprängdes]En plus d’un séjour hospitalier à durée indéterminée, Lisbeth écope de quelques accusations qui lui promettent la prison. Le rédacteur en chef du magazine Millenium se met en tête de sauver la frêle donzelle. Suite directe du précédent numéro, l’intrigue manque un peu d’énergie, à l’instar de son héroïne, clouée dans son lit métallique. De son côté, la caméra ne se fatigue pas beaucoup non plus. Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-72262952086031504872010-07-28T09:43:00.004+02:002010-12-09T00:09:31.089+01:00Night and Day [Knight and Day]Son avion retardé, un homme erre dans l’aéroport et passe son temps comme il peut. Il observe notamment les belles femmes. Mais ses intentions ne semblent pas si évidentes. Une jolie blonde lui tape dans l’oeil. Après quelques minutes, le film s’emballe. Un peu d’action, beaucoup de dérision, la recette s’avère immédiatement savoureuse. Dans ce divertissement tous publics, les gracieux acteurs Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-19691718288299294122010-07-28T09:24:00.007+02:002010-12-08T18:23:56.664+01:00PredatorsUn homme ouvre les yeux. Il tombe du ciel. Le regard brumeux, il dévale les nuages et voit la terre se rapprocher. Son parachute refuse de s’ouvrir mais comme le type est sur l’affiche, il finit par céder. Pas d’interminable introduction, pas d’intempestives explications, pas de faux-semblants, pas de prétexte bidon, pas de complexe de diple. Un film d’action, un vrai. Une série Z qui n’hésite Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-91339519925288677952010-07-28T09:10:00.005+02:002010-12-08T18:23:56.693+01:00Millenium 2 - La Fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette [Flickan som lekte med elden]Dans ses rêves, Lisbeth revit les atroces sévices qu’un pervers lui fit subir. À son réveil, le soleil des tropiques brille sur l’immense villa qu’elle occupe. Ses retrouvailles avec le rude climat suédois promettent d’être violentes. Il se passe une bonne demi-heure avant que l’intrigue ne se dessine. Je pense que sans le bon souvenir du premier volet et le plaisir de retrouver ses personnages, Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-260917814668739582010-07-28T08:58:00.005+02:002010-12-08T18:23:56.719+01:00Top Cops [Cop Out]Paul entend célébrer une décennie de collaboration avec Jimmy que les anniversaires ennuient par principe. Il entend également mener l’interrogatoire d’un suspect, privilège qui lui est habituellement refusé, et pour cause. Énième comédie reposant sur une paire de flics hétéroclite, celle-ci élève la débilité au rang de qualité. Je reconnais volontiers que le scénario tient sur une carte de Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-46198145273884921802010-07-28T08:53:00.006+02:002010-12-08T18:23:56.746+01:00BébésDans un minuscule village africain, deux minuscules enfants se disputent quelques cailloux. Le moins minuscule l’emporte et le plus minuscule s’emporte. Qu’ont en commun le Japon, la Namibie, la Mongolie et la Californie? La réponse est dans le titre: on y fait des bébés. Ce court documentaire très mis en scène se concentre sur quatre d’entre eux et raconte joliment leur première année Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-21299938184805011892010-07-07T00:48:00.004+02:002010-07-18T22:21:43.564+02:00Arsenic et Vieilles Dentelles [Arsenic and Old Lace]Un jour ordinaire à Brooklyn, un match de base-ball dégénère. De l’autre côté de la rivière, deux reporters reconnaissent Mortimer Brewster, le célèbre critique, à deux doigts d’épouser la belle Elaine. L’‘introduction donne le la: on est bien là pour plaisanter. Ici, la folie douce devient souvent furieuse et l’on passe allègrement du sourire au fou rire. Dans cet inénarrable scénario se Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-91608119868459281352010-06-30T18:11:00.007+02:002010-12-08T18:23:56.772+01:00TournéeUne femme plantureuse dévoile ses tatouages colorés. D’autres femmes dévêtues la rejoignent dans la vaste loge. Des rires éclatent. La musique s’en mêle. The show must go on... Loin de m’être évident à première vue, le charme des protagonistes agit subrepticement. En organisateur faussement détendu, Mathieu Amalric mène ses danseuses (et son danseur) à la baguette magique. D’une ville à l’autre, Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-13959313880920214812010-06-08T18:00:00.005+02:002010-12-08T18:23:56.800+01:00Sex and the City 2Cela fait 25 années que la volubile Carrie Bradshaw réside à Manhattan. Elle y a rencontré ses meilleures amies et ses plus francs succès. Cette histoire débute deux ans après le premier volet, dans lequel elle espérait convoler. Le quatuor popularisé par la télé joue une partition familière et parfois mélodieuse. Le film s’en contente. J’avoue que ses airs d’interminable publicité pour l’office Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-82098513407583048112010-06-08T12:24:00.007+02:002010-12-08T18:23:56.827+01:00When You're StrangeUn homme s’extrait de la carcasse d’une voiture. Jim Morrisson. Il marche le long de la route qui traverse le désert. Une voiture s’arrête. Otis Redding chante dans l’autoradio. Jim roule à tombeau ouvert. Ce documentaire raconte les Doors de la naissance du groupe à la mort de leur chanteur, humanisant l’icône sans occulter le mythe. L’utilisation exclusive des images d’archives constitue à la Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-31286398507549059612010-06-08T11:53:00.006+02:002010-07-18T22:42:10.353+02:00Crazy Night [Date Night]Claire et Phil dorment paisiblement jusqu’à ce qu’une paire d’enfants ne prenne leur lit pour un trampoline. Une nouvelle journée dans leur existence routinière. La même qu’hier! Mais demain peut être un autre jour. J’ai très envie d’aimer cette comédie concoctée par le réalisateur des Nuits au musée et portée par un duo sympathique. Le film débute doucement et c’est donc en guise d’échauffement Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-71571902280741920762010-06-06T22:43:00.005+02:002010-12-08T18:23:56.854+01:00Dans ses yeux [El Secreto de Sus Ojos]Un homme et une femme se séparent sur le quai d’une gare. Mais leurs adieux théâtraux ne satisfont le narrateur de cette histoire. Benjamin Esposito s’attelle ici à l’écriture d’un premier roman qu’inspire un douloureux passé. Concerné par les initiales considérations littéraires, je me laisse aisément séduire. Accrocheur, le scénario ajoute à son éprouvante intrigue criminelle une belle intrigueManuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-16259554231575035232010-06-06T21:06:00.006+02:002010-12-08T18:23:56.880+01:00My Name is KhanUn homme étudie scrupuleusement les prochains déplacements du président des États-Unis. À l’aéroport de San Francisco où il achète un billet d’avion pour Washington D.C., on l’embarque avant qu’il n’embarque. Je plonge sans retenue dans ce regard indien sur une Amérique qui effraie autant qu’elle fait rêver. Bien que profondément inscrite dans la réalité, l’histoire a tout du conte de fée. Je luiManuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8294764916389019350.post-14524563764047566982010-06-02T21:48:00.006+02:002010-12-08T18:23:56.907+01:00Copie Conforme [The Certified Copy]Au premier rang de l'assemblée qui attend l’arrivée de l'auteur-orateur, une femme ressemble à celle de l'affiche. Apparaît bientôt l’écrivain au charme grisonnant. Britannique, il s’exprime poliment en italien. Une caméra inerte, un enfant irritant, une direction inconnue, un ennui mortel: passer le premier quart d’heure est une gageure. La suite récompense ma patience. Ce film plein de sens Manuel Vaïdahttp://www.blogger.com/profile/03279848396008942399noreply@blogger.com0