Inglourious Basterds

«En 1941, dans une France occupée par les nazis», un fermier coupe du bois tandis qu’un tiers de sa ravissante progéniture étend le linge. Approche un cortège motorisé de militaires allemands. Parmi eux, le redouté colonel Hans Landa.

La musique d’Ennio Morricone, recyclée à merveille, transfigure instantanément la campagne française et ce premier chapitre ne gaspille pas les secondes. J’apprécie tant la filmographie de Quentin Tarantino que je redoutais presque la déception. Heureusement, mes craintes périssent et leur souvenir se dissipe. Car l’auteur-réalisateur se renouvelle sans se trahir, aidé par un casting dont l’internationalité ne relève pas de la simple anecdote. L’action efficace, l’humour loufoque, la violence brutale, les dialogues délirants et le suspense latent s’associent une fois de plus pour former un puissant divertissement.

De : Quentin Tarantino 2h33

Avec (entre autres) : Christoph Waltz, Mélanie Laurent, Brad Pitt, Daniel Brühl, Eli Roth, Diane Kruger

L’étrange histoire de Benjamin Button [The curious case of Benjamin Button]

Dans un hôpital de la Nouvelle-Orléans, une femme mourante demande à sa fille de lui lire le journal de son ancien ami Benjamin Button. Celui-ci naquit au début du siècle dernier avec l’apparence et la fragilité d’un vieillard. Avec le temps, il ressembla de plus en plus à Brad Pitt.

On s’attache immédiatement à cet enfant chétif condamné à vivre une existence à part. Le scénario lui offre un destin extraordinaire, plein d’aventures et de belles rencontres. On voyage avec lui, contemplant un monde que son regard (et les images) rend merveilleux. Les effets spéciaux utilisés pour rajeunir le personnage se font oublier et la magie opère, comme dans un vieux film hollywoodien.

De : David Fincher 2h35

Avec (entre autres) : Brad Pitt, Cate Blanchett, Taraji P. Henson