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La Rafle

Paris, juin 1942. Pour la première fois, Joseph se rend à l’école avec l’étoile jaune qui le désigne comme juif. Dans un mois, 13000 hommes, femmes et enfants seront arrêtés et parqués au Vélodrome d’Hiver avant d’être livrés à l’Allemagne.

Ce drame historique s’attache aux destins de quelques familles et personnages pour rendre compte de l’horreur des événements décrits. Le thème procure une forte émotion et la mise en image de la cruauté humaine laisse songeur. Mais le film n’a pas la puissance de son sujet. Le scénario tente en vain de reproduire la réalité et s'en contente, oubliant que le cinéma est davantage un regard qu’une vision.

De : Rose Bosch 1h56

Avec (entre autres) : Gad Elmaleh, Mélanie Laurent, Jean Réno, Hugo Leverdez

Le Concert

L’orchestre du Bolchoï répète sous les yeux d’Andreï Filipov, préposé au ménage. Trente ans plus tôt, c’est lui qui dirigeait cette prestigieuse formation. Mais le parti avait prématurément enterré sa carrière. Aujourd’hui, il pourrait prendre une inimaginable revanche. À Paris...

Cette comédie aux accents franco-russes offre un bel espace à la musique et une bonne place à l’émotion. Mais les joyeusetés dominent. Les situations loufoques se reproduisent dans l’allégresse et les dialogues, parfois surréalistes, bilinguisent aveuglément humour et sentiments. Bercé par cette mélopée inspirée, je ne vois le temps s’échapper. Les comédiens m’ont déjà transmis leur douce folie et je ris maladivement. Le final n’a qu’un défaut: celui d’achever le film.

De : Radu Mihaileanu 2h00

Avec (entre autres) : Aleksi Guksov, Dimitry Nazarov, Mélanie Laurent, Valeri Barinov

Inglourious Basterds

«En 1941, dans une France occupée par les nazis», un fermier coupe du bois tandis qu’un tiers de sa ravissante progéniture étend le linge. Approche un cortège motorisé de militaires allemands. Parmi eux, le redouté colonel Hans Landa.

La musique d’Ennio Morricone, recyclée à merveille, transfigure instantanément la campagne française et ce premier chapitre ne gaspille pas les secondes. J’apprécie tant la filmographie de Quentin Tarantino que je redoutais presque la déception. Heureusement, mes craintes périssent et leur souvenir se dissipe. Car l’auteur-réalisateur se renouvelle sans se trahir, aidé par un casting dont l’internationalité ne relève pas de la simple anecdote. L’action efficace, l’humour loufoque, la violence brutale, les dialogues délirants et le suspense latent s’associent une fois de plus pour former un puissant divertissement.

De : Quentin Tarantino 2h33

Avec (entre autres) : Christoph Waltz, Mélanie Laurent, Brad Pitt, Daniel Brühl, Eli Roth, Diane Kruger

Jusqu'à toi

Tous deux casaniers et doux rêvasseurs, Chloé et Jack vivent de part et d’autre de l’Atlantique. Le destin, déguisé en canette de boisson gazeuse puis en aéroport parisien, va présider à leur éventuelle rencontre.

Bien que l’ensemble soit prévisible et emprunt de naïveté, certains passages prêtent à sourire. Les acteurs qui interprètent ces figures lunaires participent largement au fonctionnement de ce conte de fée débonnaire dont il émane une gentillesse qui force l’indulgence. Cette courte comédie romantique joue son rôle avec modestie.

De : Jennifer Devoldere 1h20

Avec (entre autres) : Mélanie Laurent, Justin Bartha, Maurice Bénichou, Billy Boyd