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Micmacs à Tire-Larigot

Au coeur du Sahara, en 1979, un militaire français explose sur une mine. Et pleurent la veuve et l’orphelin. Trente ans plus tard, ce dernier, prénommé Basil, travaille dans un vidéoclub. Pas de bol, il trouve une balle perdue.

Quelques minutes burlesques suffisent à m’embarquer dans cette visite de Paris surréaliste et colorée. Le scénario soigne les moindres détails et les images font la part belle à l’imagination. Je suis donc avec un plaisir non dissimulable les aventures de ce héros aussi ingénu qu’ingénieux et de ses infortunés compagnons de fortune. Sous le projecteur, les rêves se réalisent parfois.

De : Jean-Pierre Jeunet 1h44

Avec (entre autres) : Dany Boon, Omar Sy, Jean-Pierre Marielle, Yolande Moreau

1 commentaire:

  1. Jeunet s'attaque dans ce film a un sujet grave qu'il traite avec courage. Il l'a dit lui-même, il veut dénoncer dans "Micmacs à tire-larigot"... Et c'est qu'on en apprend beaucoup au cours de ce film. D'abord, on découvre avec stupéfaction que les armes c'est caca et que les marchands d'armes sont pas gentils. Deuxième leçon de vie : se venger c'est bien mais attention sans tuer personne hein, passe que nous on est les gentils et on utilise pas d'armes. L'image, la drogue, les canons, le dard des abeilles et l'espionnage ne sont pas des armes parce que ça fait pas "Boum boum" ou "Pan pan". Voilà donc le nouveau message formaté pile poil pour un 21 H 00 sur TF1 que nous assène Jean-Pierre Jeunet dans son nouveau film. Je crois que j'a rarement vu plus niais que ce "Micmacs à Tire-larigot" et autant la naïveté peut me séduire (celle d'Amélie Poulain par exemple) autant la niaiserie m'exaspère. Les dialogues sont pitoyables de pauvreté, le scénario est attendu au bout de 15 mn avec un suspense même pas digne d'un épisode de l'agence tout risque, les personnages sont des clichés ridicules qui n'évoluent jamais (s'ils vous énervent au début, ils vous énerveront tout le film). Tout est mièvre et faux. À aucun moment, le film ne fait appel à votre intelligence de spectateur pour plutôt rappeler le crétin qu'il y a en nous tous et nous conforter dans la paresse intellectuelle et la bêtise la plus affligeante. Le film aurait pu être sauvé par, je sais pas moi, un personnage un peu cynique qui aurait, tranquillement et sans que le film ne s'éloigne trop de son paresseux objectif, par exemple dit au personnage de Danny Boon que si son père, militaire, s'est fait explosé par une mine, il a pu aussi au cours de sa carrière être sauvé par une arme. Mais attention, je complique trop le message là. Pourtant, je me rappelle, un jour, avoir vu un épisode de "Beverly hills" qui traitait le sujet des armes avec plus d'intelligence que dans ce film, avec moins de manière certes mais aussi avec moins de légèreté pour un sujet si grave. Alors, on va me dire :"Mais tu t'attendais à quoi de la part de Jeunet ?" C'est vrai que depuis qu'il ne bosse plus avec Caro, les scénario de jeunet font passer ceux de Luc Besson pour des livres de Kant, mais quand même, à ce point là !!! Je suis affligé. Alors, pour être tout à fait complet, il faut quand même que j'avoue avoir été trop furieux pendant tout le film pour m'ennuyer une seule seconde. Les cerveaux limités et dont l'ambition est de ne surtout pas monter plus haut pourront peut être trouvé dans ce film un divertissement convenable. De plus, il y a certains plans (habituels chez Jeunet, mais bon ...) intéressants et une bonne introduction qui donne assez envie de voir la suite du film (d'où la déception aussi). Vous ne serez par contre pas surpris par la photo filtrée sépia, parce que ça n'est qu'en sépia que les américains voient la France et puis ils aiment pas être surpris les américains.
    Tout le long de ce médiocre spectacle, j'ai pensé à ces camemberts fabriqués dans les plus industrielles usines à lait qui existent et qui enrobent leur "fromage" d'une boîte estampillée de l'image d'une grand-mère qui trait sa vache dans une prairie verdoyante de Normandie. Ne vous y trompez pas, le film n'est qu'un produit enrobé de bons sentiments et pas une oeuvre artisanale comme pouvait l'être "Delicatessen". À ranger donc dans le même tiroir que "Le petit Nicolas", "Les choristes" et "Martine à la plage". Pour ma part, ce tiroir est directement relié au vide ordure.
    Pon

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